четверг, 8 октября 2009 г.

Excusez mon québécois

La langue québécoise est l’illustration d’un drôle de paradoxe. L’utilisation d’anglicisme et la préservation de la langue française contre ces mêmes anglicismes. Par exemple, un québécois ne dit pas weekend ou drive in. Il dit : fin de semaine et service au volant. Il ne regarde pas Desperate Housewife le lundi soir, mais bien Beautés Désespérées… Et puis, il trippe, il rushe, il ouatch, il plogue, il spotte et il punche!

Vous comprendrez ce que vous pouvez

En fin de semaine…

Au Québec, on aime bavasser,  jaser avec ses chums. Parfois, quand ils nous tombent sur les nerfs, on se chicane. Ça a pas de bon sens. En fin de semaine, on s’évache devant un game de hockey. On attend avec impatience que les premiers joueurs se sautent dans la face et se mangent une volée. En fin de compte, on en oublie la poque. Dans le fond, on se dit qu’on a p’t être ben tanponné, mais que c’était ben l’fun.

Samedi matin, on magasine, on fait les commissions. L’après-midi, on va aux vues.

Le samedi soir, on fait des partys et on boit des broues avec sa gang en écoutant des tounes. En pub crawl, y en a qui se brossent. Ça a pas toujours d’allure. Pour s’en remettre, ils mangent une poutine à 3h du mat’.

On becotte sa blonde et on se plait à l’appeler ma pitoune. Et quand on a en a pas on crouse dans les pubs, ça arrive qu’on pogne, qu’on tombe en amour.

S’il mouille à siot ou qu’il fait trop frette, on aime encore bien rester assis sur steak, chez nous.

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